Voyage aux îles Grenadines (suite7)

9e escale: 5 Avril: Rodney Bay, Sainte Lucie

Comme chaque matin, on se lève à la lumière du jour. 6h30 du mat’ et on est debout. Un petit saut sur le pont pour s’ en mettre plein les yeux et « prendre la température ». Il fait « frais »: 27°C. L’ heure du petit déjeuner comme à la maison. Vrai café, vraies tartines…. jus de goyave, pamplemousse frais, sortant du frigo!

En avant pour 5h de nav’ direction Sainte Lucie: Rodney Bay tout au nord de Ste Lucie, une de nos premières escales. La boucle est bouclée. La tête plein de Nostalgie aujourd’ hui. Encore une journée pleine de belles couleurs, de bons moments passés sur l’ eau…. sur une maison flottante.

L’ emblème de Ste Lucie sont ces 2 pitons, anciens volcans. Majestueux et opressant quand on est à ses pieds:

Voici l’ intérieur de Vagabond qui nous a emmené découvrir ces merveilleux paysages accessibles qu’à la voile:

  Ici le « carré » avec un apercu de la cuisine: eau courante au robinet et plus vers la droite mais pas visible sur la photo: le frigo, la gazinière et le four comme à la maison. Tout le confort!!

Fini les grandes cartes « papiers » pour naviguer: tout est informatisé maintenant:

 

 Vue d’ ensemble. La poignée sur la gauche: la salle de bain avec toilette, lavabo et douche. Eh oui tout ça!

Il y a un réservoir de 300L d’ eau sur le bateau donc toute l’ astuce est de savoir gérer l’ eau avec économie pour en avoir assez pendant 10 jours (à répartir enre la vaisselle, la cuisson des pâtes, riz, l’ eau du café…. ) Sinon pour boire, c’est de l’ eau en bouteille.

 

Et Voilà Vagabond2 en arrivant en Martinique le 6 Avril:

 

Eh oui… ça penche un bateau!!! (bon là il y avait un bon petit vent, mais comme très souvent aux Antilles, force 6 pour les connaisseurs)

(quand j’ aurai récupéré toutes mes photos je complèterai….!)

 

Les gros bateaux de croisières ne permettent pas d’ aller n’ importe où, d’ avoir ce contact si proche qu’ on a eu avec tous ces gens. Pendant 10 jours on a pu voir des paysages exraordinaires, goûter des odeurs… mais nous meler à toute cette population pauvre très souvent. Mais des personnes qui savent être heureux, gentils, optimistes, joyeux, accueillants, gais….

Rodney Bay donc…. nous accueille pour cette nuit. Arrivée en fin d’ après midi. Au coucher du soleil. A l’ heure de l’ apéro. ‘Ti Punch ou planteur au choix. Il est 19h, nuit noire, pas de lune. (je n’ai pas récupéré toutes mes photos pour illustrer ces beaux paysages)

C’ est vraiment un rythme particulier à adopter ce coucher de soleil à 18h. Tout est très rapide: 18h30 il fait une nuit noire comme s’ il était minuit en métropole.

 

voyage aux îles Grenadines (suite 6)

8e escale, 4 Avril: Wallilabu Bay, St Vincent

Le seul endroit dangereux de ce paradis…. St Vincent. Mauvaise réputation, agression, abordage, chantage….

Et pourtant Wallilabu Bay aurai pu devenir tout autre: Lieu de tournage de « Pirate des Caraïbes ». Et pour cause. L’ ambiance du film suit de très près l’ ambiance du mouillage. Pas tranquille. Il vaut mieux se mettre les Boats Boys dans la poche pour passer une bonne nuit. Les forums internet de navigateurs regorgent de mauvaises expériences et déconseillent fortement un passage ici.

Mais alors pourquoi s’ arréter ici? … pour faire les formalités de douane avant d’ arriver à Sainte Lucie.

On ose quand même quitter le bateau. d’ abord pour faire les formalités de douane (c’ est le but de l’escale ici!) et pour dégourdir nos jambes pendant 1 km en montée pour aller voir la curiositée du coin: une petite cascade. Il y a 4 ans, elle était cachée derrière des hautes herbes, palmiers, la friche… aujourd’hui je n’ai rien reconnu!! Protégée par un grillage, surmontée par une construction en dur, une petite promenade de rocaille autour de la cascade. Ce nouveau site vient d’ ouvrir en Octobre 2009. Financé par l’ Union européenne!!!

Et les boats boys pendant ce temps là continuent de semer la terreur à l’ aproche de l’ île…. ces habitants de l’ île, tous très pauvres, vivent grâce aux touristes. A St Vincent ils viennent nous chercher très loin sur leur petites embarcations à la rame pour nous faire venir sur leur île. Le problème est que parfois ils se mettent à plusieurs embarcaions pour un seul bateau comme ça nous est arrivés à nous cet après midi là. Une grosse dispute commence alors pour savoir qui sera « notre » guide qui nous aidera ensuite à trouver la « plus belle » place de la toute petite baie et aller attacher un bout du bateau…. au cocotier sur la plage pour assurer le bateau à cause d’ un fort ressac.



Voici notre boat boy qui a gagné sa bataille contre le 2e en arrivant à Wallilabu bay. C’est lui qui a absolument tenu à ce que je le prenne en photo. Et dans ce cas, vaut mieux lui obéir! Nous sommes en pleine mer, loin de l’ ile…. le jeu consiste maintenant à le tirer jusqu’à son île.

Le lendemain matin avant de partir, petit plongeon sous l’ eau pour vérifier que l’ hélice du moteur est bien libre. La nuit certains boats boys, « jaloux » de ne pas nous avoir accompagnés ou encore mécontent de notre présence, enroule des gros bouts (corde) autour de l’ hélice du moteur. Et lorsqu’ on met le moteur en route…vous imaginez facilement les dégats….

Pour nous ce matin, tout va bien, l’ hélice est libre. On a été de « bons touristes »! Nos bières distribuées devaient être bonnes aussi!! 

Voyage aux iles Grenadines (suite5)

7e escale: 3 Avril, BEQUIA

L’ heure du demi tour a sonné. La remontée vers le nord commence. Il faudra un prochain voyage pour aller voir ce qu’il se passe plus au sud encore….

 

Petit tour au marché dans l’ après midi à notre arrivée: fruits de la passion, mangues… remplissent mon sac à dos. que de noms exotiques qui font aussi rêver!

Une pause coca cola (soudaine envie de cette boisson désaltérante!) au bord de la plage, puis arrêt obligatoire sous une tente ou des centaines de T-Shirt sont exposés. Le choix est difficile à faire. 1er critère la bonne taille. 2nd critère le motif. J’ en trouve un dans les tons bleu avec des voiles et bien sûre « Bequia » inscrit. Je ne rigolerai plus en voyant les touristes à Paris se promener avec leur T-Shirt « Paris »!

Dernières photos….dernières empreintes de mes pas…. dernières respirations dans ces Grenadines si magiques… mais qui donnent l’ envie de revenir très très très vite. Un petit goût de reviens y vite se colle au palais. Un petit goût d’ amertume aussi….

Une belle soirée s’ annonce encore. le soleil se couche. Il fait nuit: c’est l’ heure de l’ apéro! Planteur pour changer avec tout notre ravitaillement de cet après midi.

Diner aux chandelles (ou presque!)

La nuit la mer est aussi belle. J’ adore rester dehors le soir quand il fait nuit, après le diner, à écouter la mer, l’eau, la vie sous l’eau, sur l’ eau…. Notre planète vit autant le jour que la nuit.

Voyage aux îles Grenadines (suite4)

6e escale: 2 avril, Mayreau

Cette petite île en face des Tobago (à 2 miles) est aussi un petit bijou. Pour la première fois (et ce sera la seule), on s’y est rendu en moteur. Arrivés en 1/2h. Mouillage…. devant un paysage encore magnifique. Je pourrai rester des heures assises sur le bord de Vagabond2, les pieds dans l’eau à regarder ce paysage, ces oiseaux qui ont un ventre bleu turquoise comme l’eau, à écouter le silence de la mer, le clapoti de l’ eau contre la coque de Vagabond2, la vie sous marine visible de la surface de l’eau….

Notre salade quotidienne avalée, on part comme à chaque fois à la découverte de l’ île et de ses habitants. La plage est consacrée aux objets touristiques: T-Shirt, paréo, Petite sculpture de tortues, dauphins… On ne s’ y attarde pas, nous on préfère aller voir ce qu’il y a dans les vraies coulisses de la vie de ces personnes là.

Pour cela, il faut grimper sur peut être 1 bon km!!

 

L’ ascenssion est dure: il fait chaud, la pente est raide. La route est bordée de Tamariniers on goûte leurs fruits acidulés exotiques. Des Colibris volent partout. Ces plus petts oiseaux du monde tellement légers que ce sont les seuls à pouvoir voler en faisant du sur-place. Il y a aussi des chèvres partout en liberté au bord des routes, dans le village. Pas seulement à Mayreau d’ ailleurs mais dans toutes les Grenadines.

Après plusieurs poses, on découvre le Village de Mayreau au sommet de l’ ile, au bout de la route:

Un village coloré, où la musique est omniprésente, où les gens sont heureux, accueillants. Alors que la pauvreté semble présente. Ces gens vivent grâce aux touristes. Ils ont un sens de l’ accueil très développés.  Ils aiment leur île et pour rien au monde ils iraient ailleurs. La pêche est aussi très développées tout en étant très surveillée et protégée.

On traverse le village par la même et unique route. On passe sur le côté desendant, l’ autre versant de l’ île, sauvage, apparait:

Les embarcations que les habitants de l’ île utilisent pour la pêche, pour l’accueil des touristes qui arrivent comme nous en voiliers…

Explosion de couleurs toujours et encore

A Mayreau, les habitants ont l’ électricité et l’ eau courante depuis 1 siècle à peine. L ‘eau courante a été installée grâce à un prêtre qui s’était installé ici et qui a su réunir et motiver tous les habitants pour organiser et faire les travaux nécessaires, à bras nus, sans aucune machine moderne. Depuis, l’eau coule au robinet…

Voyage dans les Grenadines (suite3)

5e escale, 1er Avril: LES (sublimes) TOBAGO CAYS

Après 2h sous les voiles à cuire, se tartiner de crème solaire, à boire (de l’eau!!) entourés de dauphins à en avoir le tournis… voilà le Paradis: le fameux bleu turquoise. Les cartes postales ne mentent pas, quoique peut être… c’est tellement beau que les cartes postales et le photos ne reproduisent pas la réalité. Des fonds marins de 40m de profondeurs visibles du bateau, cette eau d’ un turquoise incroyable: non je ne rêve pas, le Paradis existe bien! Que notre planète est belle!!!

La blague du 1er Avril a failli être: « grave problème sur le grément du bateau… impossible de quitter Canouan… »

Celle ci n’a pas eu lieu mais avouée le soir… autour d’ un ‘ti punch….

 

Voilà ce qu’ on aurait manqué….

Un de nos nombreux amis: un dauphins qui nous montre la route de Canouan aux Tobago Cays…. (photo prise de l’avant du bateau)

Les Tobago Cays est un ensemble de petites îles (Petit Rameau, Petit Bateau, Baradal,  Jamesby et Petit Tabac) ultra protégées où tortues, dauphins, baleines vivent en parfaite armonie sans aucune crainte de l’ homme qui ne lui veut que du bien là-bas. tout ce petit monde se laisse approcher sans peur. Et ce sont eux qui viennent vers nous très souvent d’ ailleurs).

C’est en face de cette plage de Baradal (la plage des tortues) que nous avons jeté l’ ancre pour 48h. Notre plus longue escale car elle le vaut bien!!

Ici, une zone balisée par des bouées flottantes indique la réserve de tortues avec lesquelles on peut aller nager sans contraintes. Au seul plaisir de les caresser. Une petie plongée en apnée de quelques centimètres et ce sont des dizaines de tortues qui apparaissent! Ceraines nagent, d’ autres broutent le fond marin à 2 m de profondeur seulement.

 

Vues de Petits Bateau:

 

 

 Sur cette dernière photo de Baradal, on aperçoit en premier plan l’eau bleue turquoise de la mer des Caraïbes. Puis au fond, brutalement une mer bleue foncée avec de grosses vagues (que l’ on aperçoit sous forme de traits blancs).

 Pourquoi? Cette mer bleue foncée est l’ Océan Atlantique. Sacrée contraste! L’ océan et la mer des caraïbes sont délimités par une barrière de Corail de 4km. L’ océan Atlantique se jette alors directement dans la mer des Caraïbes…. Impressionnant non?!

L’île que l’on aperçoit à l’horizon est Petit Tabac.

 

Il n’y a pas qu’un rocher sur cette photo… vous avez trouvé?

Un Iguane! Il y en a partout! dans les arbres, les arbustes, les rochers….  il suffit de le trouver avec son camouflage!

Je vous laisse les yeux pleins de rêves… jusqu’à la prochaine escale de demain toute aussi (presque) belle. (je deviens blasée…!)

Voyage aux Grenadines (suite2)

Mercredi 31 Mars, 4e escale: CANOUAN

On s’ éloigne de Béquia dans l’après midi. On hisse les voiles pour nous diriger vers notre prochaine étape riche en découverte encore. 2h après notre départ: Canouan. (prononcer canaouane).

Encore une eau turquoise, transparente, 28°C….. il y a tellement de lumière que mon appareil photo n’ a pas pris les bonnes couleurs. Eblouie de lumière…..

Canouan est une toute petite île qui commence tout juste à s’ ouvrir au tourisme. Au bout de la plage, un complexe touristique s’ y est installé avec ponton, pilotis, restaurant, bar, hôtel…..

Mais au fond de ces constructions, derrière une barrière, qu’y a t il? On s’est noyé dans la population locale en passant la barrière comme une frontière interdite. Une rue (route?) toute droite avec de chaque coté des maisons de toutes les couleurs, des toits de toutes les couleurs aussi et….. des cases en tôles. Aussi.

Petit à petit ces habitant profitent des retombées du torisme et peuvent construire leur maison « en dure ».

Ici aussi la musique est reine. Mais la route, (où les enfants jouent au milieu, les parents discutent pas loin, les bandes de jeunes se retrouvent)  est aussi un formidable circuit de ….. course automobile!!!!  Il suffit de le savoir et d’ avoir le coeur bien accroché quand une voiture nous frole à moins de 5cm. Par miracle ou grâce à la maitrise du conducteur (hum!) on n’a vu aucun accident….

Quelquechose nous a choqué pendant toute la durée de notre voyage. Les chiens errants. Ils sont partout. Plus ou moins blessés, boitant, se grattant… mais tous totalement repoussés par la population. J’ai appris plus tard qu’ en fait dans toutes les Antilles les animaux de compagnies n’étaient pas aimés, qu’ils étaient chassés, traqués. Que des boulettes empoisonnées étaient régulièrement distribuées. Ces chiens ne demandent que des caresses pourtant, ils gardent leur instinct d’ ami de l’ homme.

Canouan est un petit bijou qui va devenir très vite ultra touristique. Courrez y vite avant!!!

Voyage aux îles Grenadines (Suite)

Mardi 30 Mars: 3e escale, La 1ère des îles Grenadines: BEQUIA

Arrivés pile poil pour l’apéro à 18h30  (il fait nuit donc c’est l’heure!) on découvrira ce magnifique paysage le lendemain matin…..

1h du matin: les alarmes du GPS nous réveillent: l’ ancre du bateau n’a pas tenu au fond de l’eau…. le bateau dérape d’une centaine de mètre. Les joies du mouillage! Pas de mal pour le bateau, juste une grosse frayeur et un réveil plus que surprise. Nouvelle manoeuvre au moteur, remonter l’ ancre, retrouver une place, et redescendre l’ancre. Après multiples vérifications en marche arrière, cette fois l’ ancre semble bien tenir on peut aller dormir tranquille.

L’ eau tuquoise, transparente à n’ en plus finir à plusieurs mètres de profondeurs…. voilà Le début des Grenadines!

A Béquia (prononcer Bécoué) on est sur une autre planète…. le paradis existe vraiment, pas uniquement sur carte postale. Et encore la carte postale ment: c’est encore plus beau en vrai!

 A Béquia il y a 2 rues: celle qui passe le long de la baie, avec petite épicerie, petits marché, la banque et bien sûre la douane et l’ immigration:

 

… et puis cette route là:

Je me réserve l’ occasion d’ une nouvelle visite dans ce paradis pour faire l’ ascenssion de cette dernière!!!

Béquia vue de la plage… sans trucage:

On a finallement atteint ce petit  grand Paradis en 14h, mais même pas fatigués!!

 

Voyage aux îles Grenadine…. les photos!!

Samedi 27 Mars au petit matin, Il fait encore nuit à Paris, il pleut, il fait froid…. mais le soleil est au bout de l’ avion. Les Grenadines ne sont pas loin. Pendant 12 jours je vais naviguer sur la mer des Caraïbes de la Marinique aux Tobago Cays.

Aterrissage prévu à Fort de France en Martinique 15h15 heure locale:

 

Le terrain de jeu des Grenadine: départ du Marin destination Ste Lucie, Bequia, Canouan, Les Tobago Cays, Mayreau. en passant par moustique, Union….. Retour par Bequia, st Vincent, ste Lucie, Ste Anne, le rocher du Diamant.

 Après l’aprovisionnement du bateau en gazoil, gaz, eau, nourriture (de quoi faire de bons ‘ti punch ou planteur) pour 12 jours, départ dimanche à midi pour le début du rêve!

Dimanche 28 MARS: 1ère escale: Rodney Bay à Ste lucie

(photo à venir)

Arrivé dans la nuit (A 19h il fait nuit noire). 

Aux Antilles, le soleil se lève à 6h et il fait totalement nuit à 18h30. On se lève toujours très tôt le matin: 6h30 pour profiter de 2h de température « douce » à 27°C quand même… découverte du paysage qui nous entoure que l’ on n’a pas pu voir hier soir en arrivant alors que le soleil était déjà couché.

9h: Formalité douanière faite (la Clearance) puis l’immigration (après la pause café de madame la fonctionnaire, ‘il ne faut pas aller trop vite, on a le temps!…), premiers $EC sortis, visite de ce petit coin de paradis aux eaux bleues (déjà turquoise!)

Langue: anglais avec un fort accent difficile à comprendre.

Rencontre avec des Français plus ou moins bronzé, plus ou moins blanc… des Anglais en chaussettes-sandales (mytique!)

Les touristes arrivent surtout des Etats unis et du Canada (pas très loin en ligne droite et en voiliers)

Départ après le déjeuner pour Marigot bay. 2h de « nav’  » (navigation, de route en langage voiture)

Lundi 29 MARS: 2e escale: Marigot bay toujours à Ste Lucie

Arrivés en début d’ après midi, sous une chaleur de plomb.

Marigot Bay. Endroit typique « carte postale ». Hôtel (pas pour nous!) palmier, plage au sable blanc, construction sur piloti pour les « vrais » touristes fortunés…

Nous on profite du paysage, de notre bateau. Petite visite du magasin complètement artificiel construit POUR le touriste. Quelques boat boys viennent essayer de nous vendre des tortues, bracelets, bananes fruits…. on négocie les bananes conte une bière. Et oui c’est le troc là-bas!! Une bière vaut n’ importe quoi et n’a pas de prix pour nos amis.

On passe la nuit à Marigot bay. Demain une longue route nous attend jusqu’à Bequia. Pas d’ escale à St Vincent qui est devenue une escale dangereuse ces dernières années et évitées de plus en plus par tout les navigateurs… 64 miles prévus pour demain. 112-13h de nav’ pour nous rendre à la première des îles grenadines: la récompense de l’ effort!

Levé à 6h pour partir à 7h après un bon petit déjeuner. Le temps de faire l vaisselle, bien ranger pour éviter la casse (de la vaisselle!), de préparer le bateau, remonter l’ annexe sur le pont… nous voilà prêt pour aller découvrir notre prochain petit coin de paradis.

 

J-9

Le décompte est lancé, le 27 Mars je m’envole pour les Iles

Grenadines!

Toute une aventure comencera! Atterissage en Martinique pour commencer vers 15h15 heure locale. Puis un petit tour en « taco » les taxi du coin pour rejoindre Le Marin, le port de Fort de France où le grand voyage commencera sur Vagabond II, un voilier de 14m.

Je trépigne d’ impatience chaque jour. Encore mille et une chose à prévoir et penser. Le plus compliqué est de prévoir sa trousse de toilette adapté à un voyage en avion en cabine. Et là les choses sont super compliquées!!! Un détail parmi d’ autre: je porte des lentilles de contact. Aucun fabriquant de produit de conservation pour ces petites choses là n’ ont prévu de faire des flacons de 100mL (quantié maxi autorisé pour un flacon). Mais 120mL, là il ya le choix!!!! le premier pari va donc se poser là, oser mettre dans ma valise une bouteille de 120mL au risque de me le faire confisquer à cause de 20mL de trop!

Pour le reste de ma valise c’est facile: T-Shirt, maillot de bain, tongs, passeport, billet d’ avion…. 2 ans que j’ en ai rêvé de ce voyage. Peut être que c’est ce rêve qui m’a permi de passer l’ année 2008 tant bien que mal (cf ancien blog ici )

Avant cela je fais une petite visite dans ma 2e maison, à l’ hôpital pour un RDV avec ma cardiologue après demain…. qui ne sait pas encore mon projet! J’ espère qu’ elle va me donner le feu vert, ça serai le comble! Comme chaque RDV je stress depuis une semaine. Ca devient un grand classique ça.  Peur de quoi? ben j’ en sais rien puisque tout va! ou presque…

Presque car j’ai toujours ces extra systoles qui m’ empoisonnent la vie pendant une semaine tous les mois. Elles arrivent comme ça et repartent d’ un coup comme ça sans prévenir non plus. Avec ma valve mécanique ça fait un bruit d’ enfer le soir dans mon lit, irrégulier aussi forcément et ce coeur qui tappe fort me fait parfois peur. Alors dans ce cas c’est boîte de nuit chez moi toute la nuit: j’ allume la télé ou la radio pour ne pas entendre ma valve qui fait son tic tac métallique. Pour le sommeil c’est pas le mieux, ni pour le repos, ni pour rien, je deviens un vrai zombi un peu plus chaque jour.

Bref sinon la vie est belle, je travaille, ris, vis normalement…. tout baigne quoi!!

 

 

 

Entre Terre et Mer…

Il y a 2 semaines, j’ étais en ballade autour de la cité d’ Alet en Bretagne sous le soleil. (Cf ancien blog).  Des paysages magiques, splendides qui m’ ont laissé tellement triste en repenssant à la grisaille parisienne que j’allais retrouver quelques heures après…

Aujourd’hui j »ai repensé à cette ballade: Le ciel parisien était magnifique, bleu bleu bleu sans aucun nuage. La gare du Nord rénovée et toute blanche était belle!

                              

 NON!!! Paris n’est pas grise!!!